
La ville de Zarzis traverse, actuellement, une période difficile. En effet, en plus de la pandémie du Covid-19, des drames sont survenus dernièrement semant la tristesse au sein de plusieurs familles.
A commencer par les harragas qui ont quitté la ville en direction de l’Italie, il y a huit jours. Leur embarcation s’est vite renversée, au large de Djerba. Un cadavre a été retrouvé quelques heures après la catastrophe. Un bébé gisant sur la plage, rejeté par les vagues, a été retrouvé le lendemain.
Une semaine après, un troisième cadavre a été retrouvé en état de décomposition et reconnu par son père alors que son frère jumeau est toujours parmi les recherchés qui demeurent encore introuvables. Les garde-côtes et des bateaux privés circulent en mer à la recherche des corps flottants des disparus. Des quads font aussi le va et vient quotidiennement le long de la côte dans l’espoir de trouver quelques cadavres des neuf individus qui étaient à bord du bateau. Une deuxième embarcation de fortune a perdu son chemin. Elle a été arrêtée par les forces libyennes. Les 20 jeunes qui étaient à bord sont incarcérés actuellement chez nos voisins et le Consul tunisien suit l’affaire. Il est en train de faire le nécessaire pour les libérer. Leurs parents attendent avec impatience leur retour.
Et ce n’est pas tout, puisque la ville a perdu aussi un cadre connu pour son sérieux et qui travaille à Tataouine. Il s’agit du chef de l’arrondissement municipal de Souihel, victime du Covid-19 et décédé la semaine dernière. Que Dieu lui accorde Sa miséricorde et espérons que celui qui sera désigné à sa place résidera à Zarzis.